Qu’est-ce qu’être spiritain ?

Pour l’année académique 2013-2014, la communauté du scolasticat est composée de quatre spiritains en formation et trois formateurs. Chacun d’entre nous s’est posé la question ce que cela veut dire pour lui « être spiritain ». Pas si facile de résumer un projet de vie en quelques mots… 

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Calvin Massawe, 30 ans, Tanzanien, 2ème année de théologie au Centre Sèvres
Être spiritain ? – Eh bien, pour moi, ça veut dire tout simplement être moi-même, être à l’écoute, bienveillant (attentif au bien de tous), dynamique, disponible, créatif, respectant autrui tel qu’il est, motivé par l’esprit de nos fondateurs et homme de prière. Surtout, il s’agit bien évidemment d’avancer ensemble en communauté, à savoir que comme pour la course de vélo, « si tu veux aller vite, pédale seul mais si tu veux aller loin pédale avec les autres. »
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Michaël Clausset, 37 ans, Français, 3ème année de formation. Actuellement chargé de la maintenance (factotum) de la Maison Mère, de plus en formation interne d’économat et étudiant en théologie à l’Institut Catholique de Paris. Boulanger Viennois, traiteur, plombier et électricien de formation.

 

Être spiritain ? – pour moi, ça veut dire être entièrement au service d’une communauté de frères, là ou mes supérieurs m’ont envoyé, dans un même engagement missionnaire tourné vers les pauvres, qui sont une révélation de sa divine présence.

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Dismas Massawe, 30 ans, Tanzanien, 2ème année de théologie au Centre Sèvres

 

Être spiritain ? – pour moi, ça veut dire suivre le Christ à la manière de nos fondateurs François Libermann et Claude Poullart des Places. Nous sommes envoyés pour annoncer et témoigner de Jésus Christ aux plus pauvres, aux personnes les plus abandonnées dans notre société d’aujourd’hui. Par la vie en communauté nous témoignons du Christ.  Je crois fortement qu’être spiritain c’est être disponible à nos frères et sœurs pour les servir dans nos différentes missions.

Olaf
Olaf Derenthal, 44 ans, Allemand, 2ème année de Master « Dialogue des religions » à l’Institut Catholique de Paris. Infirmier de formation.

Être spiritain ? – Eh bien, pour moi, ça veut dire devenir « frontalier », aller à la rencontre de l’autre, dépasser les limites de mon propre monde dans lequel je me suis si bien installé. Pour rendre témoignage de Celui qui appelle chacun et chacune « frère et sœur », pour agir avec tant d’autres pour la paix, la justice et le sauvegarde de la création.

 

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