Quatre jeunes se préparent à s’engager définitivement en septembre prochain dans la vie religieuse apostolique, au sein de notre congrégation. Originaires de différents pays, ils ont rencontré le Seigneur, chacun à sa manière. Formés à l’Institut Catholique et au Centre Sèvres, ils se rendent disponibles pour la mission confiée à la Congrégation du Saint‐Esprit, à savoir : l’évangélisation, l’éducation et le dialogue interculturel et interreligieux, aux périphéries de l’Eglise et de nos sociétés.
José Carlos a prononcé ses premiers vœux le 8 septembre 2014 au sein de la province spiritaine du Portugal d’où il est originaire. Avec une grande joie intérieure, il a pris conscience ce jour‐là de faire un pas important dans sa réponse à la vocation à laquelle Dieu l’appelle dans l’Église. Il a commencé son chemin vocationnel chez les spiritains au Portugal il y a des années. Très jeune, attiré par les histoires bibliques qu’il regarde à la télé, il disait vouloir mieux connaître Jésus. Prenant conscience que cette connaissance personnelle de Jésus passerait par le sacerdoce, il l’accepta volontiers, malgré toutes les incompréhensions que cela créait autour de lui, simplement parce que ce choix était différent de celui de ses amis.
Pourquoi missionnaire religieux spiritain ? Quand il prend contact avec les spiritains, il ne connait rien des missions, ni de la vie religieuse. C’est sur le conseil d’un grand‐oncle spiritain qu’il commence à mieux connaître la congrégation, avec qui il chemine depuis 2000. En regardant le monde et la mission spiritaine d’aujourd’hui, il est rejoint par le charisme des fondateurs qu’il trouve captivant et inspirateur.
Après ses années de formation en théologie, il part en stage missionnaire à Taiwan (2010‐2012), où il vit de près l’expérience de la vocation du prophète Jérémie : il se sent un véritable enfant à qui il faut tout apprendre depuis le début, en plus de la langue. Il comprend alors que cela constitue la nature du missionnaire : être ouvert et docile à l’Esprit, pour plus facilement devenir un « prophète des nations ». En cela réside, pour lui, la simplicité et la sagesse spiritaine de vivre la mission. Se laisser toucher par Dieu, devenir son instrument, comme une « plume légère » entre ses mains, pour aider l’autre à se sentir et se reconnaître aimé par Dieu, en lui présentant ainsi le mystère du Salut.