Les spiritains surfent sur la vague du stand up paddle

Les amateurs de sports nautiques et les promeneurs de bord de mer ou de bord de fleuve auront sans doute remarqué une nouvelle activité nautique à la mode : le stand up paddle. Pour ceux qui ne pratiqueraient pas la langue de Shakespeare, ce mot signifie littéralement : pagayer debout.

SUP rivière
en rivière…
en mer
… ou en mer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CongoUne fois n’est pas coutume, les spiritains, sportifs invétérés, ne sont pas en reste quant à cet engouement nouveau. Grâce à son expérience missionnaire, un confrère spiritain pratique ce sport branché ! En effet, au contact des ancêtres du stand up paddle que sont les Batéké, ethnie vivant au bord du fleuve Congo, le frère Paul Ronssin a appris le maniement de la pirogue.

Plus encore, il s’est à son tour lancé dans la conception et la réalisation de pirogues en fondant les ChaNaSpi : les Chantiers Navals Spiritains.

De retour en France, ce natif de Poissy n’a pas pu se contenter de regarder passivement s’écouler la Seine aux abords de sa ville natale. Pourquoi ne pas mettre à profit l’expérience acquise ?

Mais rapidement un problème se pose : comment construire une pirogue monoxyle, c’est à dire creusée dans un seul tronc d’arbre, sur les bords de Seine ? Où l’entreposer ? Comment la transporter ?

IMG_0696 (Copier)La solution peut sembler incongrue mais elle n’en n’est pas moins bougrement efficace : une pirogue démontable en trois tronçons de contreplaqué, transportable sur la galerie d’une voiture.

Après un temps de montage d’environ 15 minutes, l’équipage prend place, souvent composé de 3 à 5 marins d’eau douce. Le lieutenant de vaisseau Paul Ronssin est à la manœuvre pour une sortie sur la Seine d’une dizaine de kilomètres pour les plus chétifs où lors de mauvaises conditions climatiques, ou d’une vingtaine de kilomètres ou plus, pour les sportifs ou les initiés.

PicnicMais que l’on ne s’y trompe pas ! Un élément important distingue le stand up paddle contemporain, que les puristes appellent SUP, du sport initié par le frère Paul : le confort. Oui, son stand up a du standing ! Alors que les pratiquants du SUP ne peuvent transporter aucun matériel sur leur petite planche, l’embarcation de Paul embarque à chaque fois de quoi festoyer en route afin de requinquer l’équipage : glacière, réchaud à gaz, cocotte-minute et bouteille de vin !

Ainsi s’il s’agit bien de stand up paddle, c’est du stand up paddle « à la française » !

Si cet article suscite chez l’un ou l’autre, curiosité et attrait pour le « stand up paddle à la française sur pirogue polyxyle », n’hésitez pas à nous contacter sur ce site. Le frère Paul se fera une joie de vous initier à ce sport et de partir avec vous, en mission sur le fleuve !

Florian Renaud cssp


« Tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c’est-à-dire de l’enracinement, de l’identité, et les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue ».

Mythe mélanésien de l’île de Vanuatu.

A l'abordage!!!

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