Samuel, du Portugal au Mozambique

Cours de portugais avant une mission DCC au Mozambique

Avec la statue du célèbre écrivain et poète portugais e Fernado Pessoa

Samuel, 32 ans part le 17 décembre pour une mission DCC d’un an renouvelable dans un foyer de jeunes de 12-17 ans à Inhazonia au Mozambique.

Quelle bonne idée a-t-il eu de préciser lors des week end de préparation au volontariat DCC qu’il était prêt à apprendre une nouvelle langue!

De septembre à novembre, le voici bien plongé 3 mois dans la culture lusophone. A Coimbra (capitale du Portugal aux 12e et 13e siècles), il habite avec les missionnaires spiritains. « C’est une grâce de pouvoir découvrir un pays présenté par ses habitants, surtout quand on ne connaît pas la langue ! »

 » J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.  » Première Lettre de saint Paul aux Corinthiens 13 ,1

ll y découvre les liens forts entre le Portugal et le Mozambique. « Il y a 500 ans, de nombreux portugais (explorateurs, soldats, missionnaires,…) sont partis à la découverte du monde (au Mozambique en 1498). Leurs intentions étaient diverses (soif de découvertes, de puissance, de richesse, désir d’évangéliser,…) « comme nous le rappelle le monument en forme de caravelle érigé sur le lieu de leur embarquement à Lisbonne.

Monument aux découvertes à Lisbonne érigé à la mémoire des navigateurs portugais des XVe et XVIe siècles.

« 500 ans après, le monde a changé. Aujourd’hui, pourquoi partir en volontariat au Mozambique ? A quel appel je réponds ? Qu’est-ce que je souhaite vivre, apporter et recevoir ? Ce sont des questions que je me suis particulièrement posées ces derniers jours. » Vivre avec les plus pauvres une vie de travail et de prière dans une autre culture sont des premiers éléments de réponse.

Premières amitiés spiritaines

Installé à Coimbra où il loge avec des pères et frères spiritains accueillants et attentifs. L’apprentissage du portugais commence avec eux à la maison et se poursuit à l’université, au groupe de prière, au parcours Alpha, … Et sur Paris avec le référant Mozambique pour la DCC, Père Yves Mathieu, spiritain à la maison mère après 12 ans au Mozambique.

Soirée avec les étudiants dans la maison où il habite, un moment pour se présenter avec des photos, des vidéos, des jeux et un repas avec des spécialités des pays. Une bonne occasion pour faire tomber les divers murs : culturels qui nous séparent.

« Être au Portugal, c’est souvent pour moi accepter cette pauvreté de ne pas comprendre ce que les personnes disent et ne pas être compris. C’est aussi me lancer, aller vers l’autre et tenter de communiquer même si c’est difficile. Il ya tant de murs entre nous ! Souvent c’est plus facile de se cacher derrière son portable mais on perd alors la joie de la rencontre, du partage.

 » Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi, les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marcheras au milieu du feu, tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas. Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur. […] Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime […]. Ne crains pas, car je suis avec toi.  »  Livre d’Isaïe 43 ,1-4

Danses traditionnelles portugaises.

Mission au Mozambique

Avec les jeunes du foyer,  la vie se partagera entre cours, prière avec les spiritains, et culture de la terre : Un jardin potager cultivé avec les jeunes permet de nourrir le foyer. « On mange ce qu’on cultive« . Pas question de lézarder. Une mission très Laudato Si l’attend. En union de prières fraternelles.

 

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"Ce que j'ai appris en volontariat? A être heureux, à aimer dans le respect. Le rêve des enfants des rues était de pouvoir vivre avec ceux qu'ils aimaient. J'ai repris conscience de l'importance de vivre avec ceux qu'on aime. J'ai appris le pouvoir de la joie communicative." Paul Adrien, volontaire aux Philippines