6e jour : Une communauté qui guérit les malades et les faibles

En ce sixième jour de notre neuvaine, nous pensons aux malades dans notre société et comment nos communautés spiritaines agissent envers elles, en offrant nos vies comme instruments de guérison pour le reste de nos frères et sœurs. Nous savons que la maladie aujourd’hui n’est pas seulement une question de problèmes physiques, mais ça comprend les nombreuses formes de maladies dont le monde attend la guérison.

Notre Vénérable Père Libermann a dû affronter la maladie dans sa vie et nous avons appris de lui comment amener les malades à faire confiance au Seigneur, même au milieu du désespoir que causent les souffrances. Jésus sait à quoi ressemblent la condition humaine et les souffrances de la maladie, aussi il nous a envoyés pour devenir des guérisseurs du monde. Dans Mt 10, 18 il nous a demandé de guérir les malades. Pendant son temps sur terre, il nous a montré sa compassion en guérissant les malades, surtout les cas de maladie sans espoir. Dans Jean chapitre 9, nous avons vu Jésus guérir Bartimée et nous avons beaucoup d’autres témoignages de guérison et de sa miséricorde.

Dans nos communautés d’Iligan et de Mactan-Cebu, aux Philippines, nous travaillons pour les malades dans deux hôpitaux, Mercy Community Hospiral et l’hôpital de Mactan. Ces deux hôpitaux nous donnent la possibilité d’offrir guérison et soins aux malades. À la chapelle du Saint Esprit à Pindugangan-Iligan City, nous offrons la Sainte Messe pour les malades chaque troisième jeudi du mois, et les gens viennent de tous les quartiers pour y chercher guérison et miséricorde.

Le temps le plus vulnérable dans nos vies, c’est quand nous sommes malades; quand nous perdons toutes nos sécurités à cause de la maladie. Nos communautés doivent donc être un lieu de guérison et de paix. D’abord, nous devons nous guérir entre nous, relever les confrères qui sont blessés et qui souffrent, soutenir les cœurs brisés autour de nous, réconforter ceux qui sont dans le chagrin et offrir un soutien aux faibles.

Extrait des écrits du P. Libermann :

« J’ai été assujetti à ces sortes de maux dans ma jeunesse, et cela d’une manière bien violente. Ce qui me faisait le plus de mal, c’était la crainte, les inquiétudes, les précautions. Il faut secouer ces mouvements, ces agitations de l’âme, se distraire de soi-même dans ces moments-là , ne pas se laisser prendre par les angoisses nerveuses du cœur, mais agir avec force contre ces sentiments et se mettre dans une grande indifférence devant Dieu, pour éprouver du mal ou ne pas en éprouver. Étant ainsi disposé, on agit comme si Ton n’avait jamais rien éprouvé. Je vous dis la marche que j’ai suivie, dès que j’ai commencé à me donner au bon Dieu ; je l’ai suivie par esprit de foi et dans le désir de plaire à Dieu, sans penser à recouvrer la santé par ce moyen, parce que je ne me doutais pas que cette conduite pût être utile. Par le fait, elle a eu une grande part à ma guérison. » (N.D., VII, p. 238, 1845)

Réflexion :

  1. Notre communauté doit être une communauté qui guérit par le pardon et le soutien mutuel. Votre communauté est-elle une communauté qui guérit ou une communauté malade ?
  2. Comment pouvons-nous devenir instruments de guérison pour nos confrères et pour les faibles autour de notre communauté ?
  3. Avez-vous des malades autour de vous ? Est-ce que vous leur prêtez beaucoup d’attention ?

 

Guéris-nous Seigneur, et rafraîchis nos vies avec l’espérance et ta grâce. Guéris-nous de notre orgueil et de notre égoïsme pour que nous puissions partager davantage avec les pauvres. Guéris-nous de nos anxiétés et de la recherche des biens matériels pour que nous puissions partager notre temps avec les pauvres et les malades. Remplis-nous de compassion afin que nous soyons ta miséricorde pour le monde. Amen !

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