Le Vendredi 24 Avril 2015, à l’occasion de la journée mondiale de prière pour les vocations, le Frère Christian THUET, Spiritain intervenait sur Radio Notre-Dame dans le programme ‘Ecclésia’ avec Sœur Marie-Pascale, religieuse Annonciade.
Après avoir passé 8 ans à Madagascar, Christian est responsable du Foyer Caris, dans la Communauté Spiritaine de Chevilly Larue, qui accueille une quinzaine de personnes de la rue ou en difficulté sociale. Christian accueille aussi des volontaires bénévoles pour participer à la vie du foyer.
Christian nous partage comment il écoute la voix du Bon Pasteur, dans le bruit des événements de l’actualité. Il vit l’Exode comme ‘Un appel à me mettre à la disposition de Dieu pour mieux me mettre à la disposition des autres’. La rencontre des autres, là où ils en sont, oblige à sortir de ses préoccupations pour rencontrer l’autre là où il en est, comme sur une terre sacrée.
Sœur Marie-Pascale coordonne le ‘monastère invisible’, une chaine de prière pour les vocations dans la vie religieuse, qui organise aussi un temps de prière mensuel à chaque fois dans une communauté différente.
Prions pour les Bons Bergers que le Seigneur appelle : qu’ils n’aient pas peur de se libérer de leur esclavage (comme les hébreux en Egypte), de commencer leur exode libérateur vers une terre promise. Le Seigneur est là qui les accompagne.
Pour écouter le podcast de l’émission : http://radionotredame.net/emission/ecclesia-magazine/24-04-2015/
Pour lire le message du Pape François à l’occasion de la 52e journée de prière pour les vocations : https://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/vocations/documents/papa-francesco_20150329_52-messaggio-giornata-mondiale-vocazioni.html
‘Chers frères et sœurs, cet exode libérateur vers le Christ et vers les frères représente aussi le chemin vers la pleine compréhension de l’homme et pour la croissance humaine et sociale dans l’histoire. Écouter et accueillir l’appel du Seigneur n’est pas une question privée et intimiste qui peut se confondre avec l’émotion du moment ; c’est un engagement concret, réel et total, qui embrasse notre existence et la met au service de la construction du Royaume de Dieu sur la terre. Par conséquent, la vocation chrétienne, enracinée dans la contemplation du cœur du Père, pousse en même temps à l’engagement solidaire en faveur de la libération des frères, surtout des plus pauvres. Le disciple de Jésus a le cœur ouvert à son horizon immense, et son intimité avec le Seigneur n’est jamais une fuite de la vie et du monde mais, au contraire, « se présente essentiellement comme communion missionnaire » (Exhort. Apost. Evangelii gaudium, n. 23).’