3e jour : La famille et le travail

Fruit de l’Esprit-Saint : la bienveillance

La Parole de Dieu dans le Psaume 128, 1-6
Heureux l’homme qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! A toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie, et tu verras les fils de tes fils. Paix sur Israël !

Exhortation apostolique Amoris Laetitia du pape François (n° 24 et 25):

« Le travail permet à la fois le développement de la société, l’entretien de la famille ainsi que sa stabilité et sa fécondité. Dans le livre des Proverbes est également présentée la tâche de la mère de famille, dont le travail est décrit dans ses détails quotidiens, suscitant l’éloge de son époux et de ses enfants (Pr 31:10-31). L’apôtre Paul lui-même se montre fier d’avoir vécu sans être un poids pour les autres, car il a travaillé de ses propres mains et a pourvu ainsi à sa subsistance (Act 18:3 ; 1 Cor 4:12; 9:12). Il était si convaincu de la nécessité du travail qu’il a établi comme loi d’airain pour ses communautés : “Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus” (2 Th 3:10; 1 Th 4:11)”. Cela dit, on comprend que le chômage et la précarité du travail deviennent une souffrance, comme le rappelle Jésus dans la parabole des travailleurs assis, dans une oisiveté forcée, sur la place publique (Mt 20:1-16), ou comme il l’expérimente dans le fait même d’être souvent entouré de nécessiteux et d’affamés. C’est ce que la société vit tragiquement dans beaucoup de pays, et ce manque de sources de travail affecte de diverses manières la sérénité des familles”.

Ai-je déjà fait l’expérience de manquer de pain ou d’être sans travail ?
Si oui, en quoi cela a-t-il affecté la vie de ma famille et ma position dans la société ?

Comment mettons-nous en pratique les valeurs chrétiennes dans notre vie professionnelle? Comment arrivons-nous à trouver un sens à notre vie professionnelle ?

Témoignage d’une famille du Portugal, texte de Paulo et Manuela Martins

Dans son message pour la journée mondiale du travail, le pape François nous dit que “le travail fait partie du plan d’amour de Dieu. Nous sommes invités à cultiver et préserver les biens de la création ! Le travail est une composante fondamentale de la dignité des personnes.” Pour le chrétien, le travail doit être considéré comme un moyen de coopérer avec Dieu, le Créateur et le Seigneur de la création. Souvent nous passons plus d’heures au travail avec nos collègues qu’à la maison en famille. Comme chrétiens, nous sommes invités à être constamment les témoins de la vérité que le Seigneur nous enseigne dans l’Évangile. Il est important que nous soyons heureux dans notre travail et que nous puissions en retirer des fruits. Pour faire face aux situations professionnelles, il nous faut de la patience, de la tolérance. Dans nos relations aux collègues, nous cherchons à leur témoigner du respect et de la gratitude pour ce qu’ils font. Nos actions doivent révéler notre amour et susciter un climat fraternel. Dans la famille spiritaine, nous rencontrons des témoins qui nous inspirent par leur engagement, par leur manière d’accueillir la volonté de Dieu dans leurs vies. Certains cherchent des solutions au problème du chômage, d’autres viennent en aide à ceux qui sont dans le besoin : les pauvres, les migrants, les réfugiés… Nous sommes aussi inspirés dans notre travail par Claude François Poullart des Places et François Libermann. Claude fait un acte d’abandon spirituel, d’offrande totale de lui-même lorsqu’il dit : « O mon Dieu, je fais appel à votre divine providence et je m’abandonne totalement à elle”. Libermann, lui, nous parle de docilité à l’action de l’Esprit Saint lorsqu’il dit : “Saint et Adorable Esprit saint, je veux être pour vous comme une plume légère, pour que votre souffle me conduise là où vous le voulez et que je ne lui offre aucune résistance”. Ces deux attitudes nous inspirent ; il nous faut, d’une part, aller de l’avant sur le chemin où Dieu nous invite et, d’autre part, acquérir la certitude que Dieu ne nous abandonne jamais. Nous devons, comme Marie, avoir confiance dans les desseins de Dieu et nous abandonner à Lui entièrement.

O Esprit Saint,

Nous te remercions pour le travail
accompli par les membres de nos familles et de nos communautés.

Ce travail est source de subsistance
et contribue à notre dignité.

Encourage-nous à trouver du sens à notre travail
et à être attentifs à ceux qui ont besoin
de notre solidarité.

Amen.

Check Also

9e Jour : La famille et le dialogue interreligieux et interculturel

Fruit de l’Esprit-Saint : la fidélité Conférence de la famille en Asie : La famille …