Quentin, 24 ans, séminariste diocésain à Rennes a décollé pour Boffa en Guinée Conakry où il part 1 an avec la DCC comme auxiliaire de direction dans une école primaire. Lors de sa célébration d’envoi, il a reçu la croix spiritaine des volontaires. Il nous a dit être particulièrement heureux de pouvoir partager la vie d’une communauté pour la prière. Il s’attend à beaucoup d’inattendu et pas mal de travail, le tout dans une relation de confiance.
Quelques mots sur la mission qui l’attend
La mission catholique de Boffa est une paroisse, lieu de pèlerinage réputé en Guinée. Elle comporte une école primaire environ (500 élèves), un internat (110 élèves). Elle rayonne sur plusieurs communautés de base villageoise qui l’entourent. Cette communauté est gérée par les prêtres de la Congrégation du Saint Esprit.
Pour aujourd’hui Boffa n’est alimentée en électricité de 19h jusqu’à 1h du matin. La Paroisse Saint Joseph de BOFFA, berceau de la chrétienté en général et en particulier première église catholique de la Guinée, fut fondée en 1877 par des Pères du Saint-Esprit. Malgré ce taux quasi insignifiant de chrétienté, la paroisse de Boffa demeure un haut lieu de recueillement et de ressourcement spirituel, en ce sens qu’elle accueille tous les ans, au mois de mai, plus de 25.000 pèlerins venant de tous les diocèses du pays et ceux des pays frontaliers (Sénégal, Mali, Guinée-Bissau…). Ce pèlerinage, à portée nationale et internationale, voit la participation de toutes les forces vives de la société guinéenne (chrétiens, musulmans, autorités…). Les confrères de Boffa s’occupent de différentes tâches : paroisse, sanctuaire, internat et école. Dans la communauté on ne manque pas de gens de passage.
Objectifs d’une coopération
L’enjeu est de donner une base solide aux enfants du primaire qui leur permettra de tenir dans le secondaire. Ainsi l’école participe à la formation de futurs cadres et futurs agents de développement du pays.
Ainsi l’objectif de la coopération est d’aider les élèves dans leur apprentissage. Mettre de la rigueur dans le travail des enseignants (rendre les notes, la ponctualité…) Et surtout être une aide à la direction qui s’engage à offrir une qualité d’enseignement pour plus de 500 élèves avec apport culturel et ecclésial. Ceci dit « Ce ne sont pas vos compétences qui vont marquer les gens mais votre manière de vivre et de témoigner de l’amour du Christ » défendait François Libermann, fondateur des spiritains.