Portraits de jeunes spiritains : Florian

Quatre jeunes se préparent à s’engager définitivement en septembre prochain dans la vie religieuse apostolique, au sein de notre congrégation. Originaires de différents pays, ils ont rencontré le Seigneur, chacun à sa manière. Formés à l’Institut Catholique et au Centre Sèvres, ils se rendent disponibles pour la mission confiée à la Congrégation du Saint‐Esprit, à savoir : l’évangélisation, l’éducation et le dialogue interculturel et interreligieux, aux périphéries de l’Eglise et de nos sociétés.

Florian a 30 ans, il est né à Reims et a grandi dans un village à côté d’Épernay dans le vignoble champenois. Vis‐à-vis de la foi, sa famille se classe plus dans la catégorie des « sympathisants » que des « pratiquants ». Ainsi il a poursuivi toute sa scolarité dans l’enseignement public et durant son enfance ses week‐end étaient essentiellement consacrés au hockey sur glace et non à aller à la messe. Il participe à l’éveil à la foi et aux quatre années de catéchisme dans le cadre de sa paroisse et en garde des souvenirs positifs.

A l’adolescence il prend quelques distances avec la foi, non par conviction, mais par manque d’intérêt pour la question ; sûrement comme tout bon adolescent qui se respecte et qui remet en cause les différentes autorités et institutions qui se présentent à lui. Vers la fin du lycée, ayant arrêté le sport il se met à aller de plus en plus fréquemment à la messe le week‐end. Puis une personne de la paroisse lui parle de la confirmation et il commence à cheminer vers ce sacrement.

Au cours d’un pèlerinage à Lourdes avec son groupe de confirmands il visite une expo photo qui présentait les différents chemins de vie dans l’Église, mariage, diaconat, vie monastique… Et au fond de lui se pose la question : « Prêtre, pourquoi pas moi ? ». Il laisse d’abord cette question de côté, persuadé que, lorsque Dieu appelle, cela se traduit par des signes extraordinaires, un peu à la manière dont Dieu parle à Don Camillo. Au bout de quelques temps il prend son courage à deux mains et commence à en parler à quelques personnes. Dans sa famille, cette vocation a suscité beaucoup d’incompréhensions et de critiques : être prêtre ce n’est pas un statut familial et financier très enviable.

Il prend le temps de discerner tout en étudiant l’Histoire à l’université puis, après la licence, il entre au séminaire à Lille. Entre les deux premières années de formation à dominante philosophique et les trois dernières à dominante théologique, il demande à vivre un temps de volontariat à l’étranger. Ainsi c’est à Madagascar qu’il rencontre les spiritains et découvre au quotidien la vie religieuse missionnaire.

Après un nouveau temps de discernement il prend la décision de s’engager dans la congrégation du Saint‐Esprit et de vivre la mission en se mettant tout particulièrement au service des plus pauvres et des plus petits.

 

 

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