La communauté du théologat a hébergé la semaine dernière un jeune argentin étudiant aux Etats-Unis, Tomás Insua. Il est venu à Paris dans le cadre de la COP21, en tant que coordinateur d’un mouvement catholique mondial pour la justice climatique, le Global Catholic Climate Movement, qui regroupe à l’heure actuelle une centaine d’organisations catholiques de par le monde.
L’objectif est de sensibiliser le maximum de catholiques aux questions du dérèglement climatique et des enjeux environnementaux et sociaux dans notre « maison commune », en s’appuyant sur les paroles fortes du pape François dans son encyclique « Laudato Si« . Plus la société civile se mobilise, plus nous pourrons faire pression sur les décideurs. Les catholiques ont ici non seulement un rôle à jouer, mais c’est leur responsabilité morale et éthique qui est engagée : « la maison commune de nous tous est pillée, dévastée, bafouée impunément. La lâcheté dans sa défense est un grave péché » (François, discours du 9 juillet 2015 en Bolivie).
Une pétition destinée aux négociateurs de la COP21 à Paris a déjà récolté près d’un million de signatures, mais il est encore temps d’ajouter nos voix : http://catholicclimatemovement.global/fr/signer-la-petition/
Bien sûr, nous savons tous que l’événement « COP21 », bien que crucial, ne sera pas le point final à toute cette mobilisation, au contraire ! Chaque chrétien, en tant que chrétien, est appelé à une conversion écologique, un changement profond de mode de vie pour répondre au double cri que relaie François et qui nous interpelle : celui de la Terre et celui des pauvres ! Car comme il le répète, tout est lié.