A la découverte des sœurs spiritaines

Marie préparant le repas pour des SDF avec une sœur spiritaine à l'association la Cène du jeudi.
Marie préparant le repas pour des SDF avec une sœur spiritaine à l’association la Cène du jeudi.

Sister Act, Sœur Thérèse.com, le dialogue des Carmélites, les Sœurs en 2 CV de Louis de Funes, voici quelques références un peu « cliché » qui restent vaguement dans l’esprit des uns et des autres lorsque l’on évoque les religieuses. 

Et pourtant, voilà qu’une jeune volontaire Amos, Marie Foubert, infirmière de profession, se préparant pour une mission de 4 mois en Haïti, a eu la joie de découvrir en action et de l’intérieur une communauté de Sœurs Missionnaires du Saint Esprit, sans projecteur ni caméra.

Pendant 2 semaines, du 4 au 16 octobre, Marie a fait une véritable immersion à la Maison-mère des sœurs spiritaines au 18 rue Plumet, à Paris dans le 15ème.

Marie a pu suivre la vie assez trépidante de ces sœurs Missionnaires du Saint-Esprit, œuvrant pour l’évangélisation des peuples depuis 1921 en Afrique, en Amérique, en Europe et en Asie.

A travers un programme bien chargé, Marie s’est prêtée généreusement aux services communautaires, a pu suivre des sœurs spiritaines dans leur apostolat et profiter aussi de visiter quelques lieux phares de la capitale.

Le bilan de cette expérience communautaire est riche et invite d’autres jeunes à faire ce même type d’expérience dans l’avenir. Voici ce que Marie partage de son séjour :

Journée de formation chez les spiritaines : Antoine, un tigre blanc de Sibérie, P. Jean-Pascal, Sœur Sandra, Marie
Journée de formation Amos

« Je voyais votre vie un peu plus rigide mais je me rends compte que tout est une occasion de fête pour vous et de vivre dans la joie. Votre approche auprès des gens est réfléchie, il y a une vraie analyse des situations. Sans nommer Jésus-Christ, vous rencontrez les personnes en leur portant l’amour de Dieu. A votre contact, je crois que j’ai grandi dans mon chemin de foi, et que mes préjugés sur les « cathos » sont tombés. En fait c’est l’Amour qu’il s’agit de vivre et de s’engager personnellement chacun sur ce chemin, selon son appel particulier, en donnant le meilleur de soi-même ».

Merci aussi à toi Marie, par ta présence dans notre communauté, tu nous as rappelé que le zèle missionnaire est fait du courage de toujours oser la rencontre, ici et au loin, sans condition et en faveur des plus démunis.

Sœur Sandra Dernault, spiritaine

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