“Je me suis sentie moi-même” Angéline, de retour de 3 mois au Bénin dans un atelier de couture à Natitingou
Là-bas tout est haut en couleurs. Mes émotions étaient amplifiées, je pleurais autant que j’étais prise de grand fou rire. Tous les défis relevés comme chanter seule devant des paroissiens m’ont donné confiance en moi. J’ai appris à me dépasser. L’une des personnes que j’ai vraiment rencontré, c’est la couturière chez qui je travaillais. En couture, elle m’a redonné de l’inspiration. J’ai été fascinée par ses manières de faire. J’ai beaucoup créé avec elle, j’étais motivée. J’ai vraiment pleuré en lui disant au revoir. Un des moments forts de mon volontariat a été le pèlerinage à Dassa avec 5000 jeunes béninois. On a été 6h à l’arrêt en plein soleil sur le bord de la route à cause d’une panne. On souffrait tous en même temps. On partageait la même foi. On dormait par terre. J’ai eu l’impression d’être des leurs, libre d’être moi-même. Les spiritains ont beaucoup oeuvré à ma libération, à ma paix intérieure. Ce que je voulais avant de partir c’était être plus sereine, lâcher prise, ne plus me mettre autant la pression. C’est ce que j’ai trouvé là bas. Partir en volontariat fut la meilleure décision de ma vie.
“J’ai appris les pouvoirs du don de soi et du service” Paul Adrien, de retour de 5 mois à Manille, aux Philippines
Ce que j’ai appris en volontariat? A être heureux, à aimer dans le respect. Le rêve des enfants des rues était de pouvoir vivre avec ceux qu’ils aimaient. J’ai repris conscience de l’importance de vivre avec ceux qu’on aime. J’ai appris le pouvoir de la joie communicative. J’ai découvert une autre façon de vivre et la puissance de la communauté. Elle peut sauver une vie. J’ai reçu beaucoup de sourires à Manille que j’essaye de partager ici depuis mon retour. Je n’ai plus peur de ce que les gens peuvent penser de moi. J’ai appris les pouvoirs du don de soi et du service. Reste à mettre en application ce que j’ai compris là bas. Je n’ai plus peur de ce que les gens pensent de moi.
“J’ai pris une grande leçon d’humilité”, Bérengère, de retour de 3 mois à Madagascar, comme psychomotricienne au Centre NRJ d’enfants des rues de Tananarive
Mon volontariat m’a donné confiance dans ma pratique. Il a aiguisé ma volonté de me dépasser dans mon travail. J’ai appris à davantage partir de qui était l’autre, à ne pas me laisser assommer par les obstacles, à garder l’entrain malgré tout. En volontariat, j’ai appris la patience et à relativiser. J’ai pris une grande leçon d’humilité.