Nos communautés religieuses doivent être une source d’espoir pour les plus pauvres des pauvres. Nous sommes connectés à la source de vie, Jésus. En retour, nous devenons le puits de l’espoir où les pauvres peuvent aller boire. Nous suivons l’exemple des premiers disciples qui ont partagé leurs ressources, en nous assurant que les pauvres puissent trouver espoir et bon accueil. Une communauté unie en un seul cœur et un seul esprit (Ac 4, 32-35).
La communauté spiritaine de la paroisse Notre Dame de Fatima à Digkilaan, Iligan City, aux Philippines, est une communauté de fermiers très pauvres privés de terre, d’eau, d’électricité et bonnes routes, etc. Les spiritains ont commencé à y travailler il y a environ vingt ans. En plus du ministère, nous sommes devenus des agents de changement pour toute la communauté, témoins parmi eux, leur offrant espoir et réconciliation. Nous avons eu un impact dans cette communauté à travers l’éducation et le soutien aux fermiers. Aujourd’hui, nous envoyons plus de soixante-dix enfants à l’école, des classes élémentaires au collège, grâce à notre programme de bourses avec nos bienfaiteurs et nos partenaires, tels que les Enfants du Mékong, la Fondation McDonnell et autres bienfaiteurs locaux.
La paroisse est le centre de secours et d’évacuation en cas de désastre tel que les conflits musulmans-chrétiens de 2007, le “Typhon Sendong” de 2011 qui a tué presque 200 personnes de notre communauté paroissiale. Nous marchons plus de quatre heures avec nos valises-chapelles, traversant les rivières et gravissant les montagnes pour célébrer la messe pour les pauvres fermiers des montagnes. Quand les gens sont malades, le prêtre doit trouver le moyen de les transporter en ville pour l’assistance médicale puisqu’il n’y a par d’hôpital dans les terres de l’intérieur. Sur notre mission, nous sommes tout pour tous (Saint Paul). Nous ressentons les tensions constantes avec les rebelles musulmans ici, et pourtant, notre communauté est là comme signe d’espoir. C’est une communauté de pauvres serviteurs travaillant pour les pauvres.
(Extrait des Notes et Documents, XIII, p. 170, 1851)
Réflexion :
- Comme communauté ou comme individu, quell est notre plan d’action pour aider les pauvres ?
- Les pauvres peuvent-ils venir à notre communauté pour chercher l’espoir ?
- Comment pouvons-nous transformer sur le long terme les vies des pauvres qui viennent à nous ?
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. » Amen !Saint François d’Assise