La famille spiritaine, ce ne sont pas seulement des frères et sœurs engagés par des vœux, ou bien des laïcs avec lettre de mission, c’est aussi vous et moi, jeunes et moins jeunes, proches d’une communauté, ou bien d’un(e) spiritain(e) en particulier, et qui se retrouvent bien dans la manière de vivre, la mission, et la spiritualité de la famille fondée par Claude Poullart des Places et François Libermann. Voici le témoignage de Célia, participante du « projet Tanzanie 2015 ».
Qui es-tu ?
Je m’appelle Célia Renaud, j’ai 22 ans, étudiante à l’école de commerce de Rennes. Je suis originaire du diocèse de Reims.
Comment as-tu connu les spiritains ? Quelles ont été tes premières impressions ?
J’ai connu les spiritains car mon frère souhaitant devenir prêtre, a décidé après discernement de rejoindre cette congrégation. J’ai donc vite appris à les connaître, tout d’abord à travers la communauté de Lille, puis celle de Chevilly-Larue et enfin Paris. Et à chaque fois, l’accueil a été chaleureux et fort sympathique.
Je me rappelle encore, lors des vœux de Florian, quand plusieurs prêtres dirent à mes parents et à moi-même qu’on venait de rentrer dans la grande famille des spiritains.
J’ai aussi eu l’occasion de rencontrer les spiritains à Madagascar, lors de la période de volontariat que mon frère effectuait à Diego. C’était très intéressant de voir l’action concrète des spiritains dans les différents endroits, ainsi que leur impact sur la société locale.
Quel est ton lien actuel avec la famille spiritaine ?
Je suis souvent amenée à côtoyer des frères et prêtres spiritains, notamment lorsque je dîne avec les jeunes en formation de la communauté du scolasticat. J’apprends petit à petit à connaître et comprendre cette grande famille. En fait, c’est arrivé tout simplement grâce à mon frère et puis les spiritains sont tellement accueillants, qu’ils ne nous laissent pas vraiment le choix, on doit revenir !
Comment prends-tu part à la mission de la congrégation ?
Grâce au projet « Mission Tanzanie 2015 », soutenue par les spiritains et l’association Opération Amos. Nous sommes un groupe de 10 étudiants, accompagnés de deux spiritains (dont un jeune en formation) et un prêtre OMI (Oblat de Marie Immaculée). Notre action première est d’aller à la rencontre des Tanzaniens afin de comprendre leurs besoins actuels et d’y répondre au mieux. Nous orientons notre action sur l’éducation et la santé, notamment la question du handicap en Tanzanie.
Mais bien évidemment, ce projet est également spirituel. Nous aidons un village Massai à poursuivre la construction d’une église. Et nous aurons également un temps de retraite.
Quelle partie du charisme spiritain t’inspire davantage ?
Je pense que ce qui m’inspire le plus est l’altruisme. Les spiritains sont toujours tournés vers les autres, prêts à les écouter et à les aider. J’y suis d’autant plus sensible que je souhaite travailler dans le secteur de l’humanitaire. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à m’engager dans ce projet en Tanzanie. C’est une immersion dans les valeurs spiritaines et liées à la solidarité internationale, et c’est exactement ce que je cherche à vivre aujourd’hui. La mission des spiritains est vraiment noble : ils donnent leur vie au Seigneur, et en même temps aux plus démunis.
Que dirais-tu à un jeune adulte curieux de découvrir la famille spiritaine ?
Qu’il n’hésite surtout pas à découvrir cette belle et grande famille. Ils sauront t’accueillir en toute simplicité et leur expérience est tellement enrichissante qu’il y aura toujours plein de choses à raconter et à transmettre.